Récemment, la revue médicale The Lancet a confirmé que lorsque la gibe sanguine est presque indétectable (moins de 1000 virus par millilitre), il n'y a pas de risque de transmission sexuelle. L’article a examiné les enquêtes menées à ce sujet entre 2010-2022 et a confirmé que, grâce aux traitements antirétroviraux, le risque était nul dans ces cas. Ils ont également conclu que le résultat était très important non seulement pour améliorer la qualité de vie des séropositifs et de leurs partenaires, mais aussi pour éliminer la stigmatisation.
À partir de cet article, la même revue a publié un éditorial sur l'avenir du sida. D'autres progrès ont été enregistrés dans la rédaction, notamment la prophylaxie postexposition et les traitements injectables à long terme. Mais ils soulignent que la technologie médicale ne suffit pas pour mettre fin à la pandémie du sida.
En fait, l’un des objectifs de développement durable est de réduire de 90% les décès dus aux nouvelles infections et au sida d’ici 2030 par rapport à 2010. Pour le moment, cet objectif ne semble pas être atteint. Par exemple, aux États-Unis, les nouvelles infections ne diminuent pas autant qu’elles le devraient. Parmi ses causes, il y a la disponibilité des traitements, la stigmatisation et les contraintes sociales de la santé, de sorte que son approche est indispensable pour atteindre l'objectif.
En outre, l'écart entre les pays les plus pauvres et les plus riches s'accroît au niveau international dans les fonds destinés à la lutte contre le sida. Il souligne que les groupes de population ayant des rapports sexuels avec des hommes, les travailleurs du sexe, les personnes transgenres, les toxicomanes par injection et les prisonniers sont essentiels. Selon les éditeurs, il est prioritaire de veiller à ce que tous aient accès à la prévention et au traitement. Enfin, la maison d’édition de The Lancet demande que la fin de la pandémie du sida soit prioritaire dans l’ordre du jour de l’OMS.