Outre les herbivores, ils soulignent la nécessité de considérer d'autres animaux. - Ed. Unsplash
L'importance de certains animaux herbivores dans le contrôle des feux de forêt est connue en consommant des herbes et d'autres plantes, car elles réduisent le combustible des forêts. Cependant, les herbivores ne sont pas les seuls animaux à considérer par ceux qui se consacrent à la gestion des incendies, comme ils l'ont averti dans un article scientifique publié dans la revue Trends in Ecology and Evolution. Dans le cas contraire, un groupe de scientifiques australiens a souligné la nécessité de prendre en compte dans ces démarches les oiseaux, les insectes ou les grands mammifères. Selon les chercheurs, l'activité de ces animaux peut réduire les risques d'incendie. On a donné l'exemple de l'influence des insectes qui mangent des feuilles : pour faire face à leur activité, les plantes produisent des produits chimiques de défense qui modifient l'inflammabilité des feuilles. De même, certains oiseaux ramassent des feuilles pour nicher, nettoyant l'environnement. D'autre part, les sentiers que les grands animaux font entre les plantes peuvent agir comme pare-feu naturel. En outre, lors de l'analyse de l'influence des herbivores, il est jugé nécessaire de tenir compte du type de plantes consommées par ces animaux. En fait, ils ne consomment que des plantes sucrées pour elles, ce qui au retour suppose que les plantes moins sucrées et généralement plus sèches restent sans manger. Selon les auteurs, ce sont précisément les plantes qui seront brûlées plus facilement en cas d'incendie.