Le soriasis est une maladie assez répandue chez nous (il affecte 2-4% de la population) et ses difficultés de traitement sont connues. Récemment et pour la première fois, la surface humaine affectée par le soriasis a été reconstruite. Un groupe de dermatologues de l'hôpital Henri Mondor a obtenu une culture de cellules humaines qui aide à déterminer l'origine de cette maladie. Depuis quelques temps, il est connu que les plaques rougeâtres caractéristiques du soriasis sont la conséquence du desquamage de la peau.
Le desquamage est le résultat d'un renouvellement superficiel très rapide, qui se renouvelle dans un cycle normal. Ce décalage semble être dû au fait que les cellules du derme favorisent la prolifération la plus rapide des cellules de l'épiderme. Les dermatologues étudient le mécanisme de ce fonctionnement anormal afin de trouver une stratégie appropriée pour guérir le psoriasis.