Une injection d'ARN permet de transférer la mémoire d'un escargot à un autre

rna-injekzio-batez-barraskilo-batetik-bestera-oroi
Les expériences réalisées avec Aplysia californica ysia ont mis en évidence l'existence d'un mécanisme épigénétique non synaptique pour préserver la mémoire. Ed. Genny Anderson/Wikimedia

Les neuroscientifiques de l'Université de Californie ont mené une enquête qui peut mettre en danger ce que nous savons sur la mémoire :Avec les calamars de l'espèce Aplysia californica, des câbles ont été placés dans la queue et plusieurs décharges électriques leur ont été données. De cette façon, ces animaux ont été sensibilisés et quand ils les piquaient dans la queue, rappelant les décharges, ils contredisaient leurs branchies comme mécanisme d'auto-protection. Après la sensibilisation des coups de foudre, les chercheurs ont extrait l'ARN de leur système nerveux central et l'ont injecté dans d'autres océans. Le résultat a été spectaculaire : ces mers tranquilles ont également été sensibilisées comme si elles avaient reçu le souvenir des décharges électriques. Ainsi, les chercheurs croient que les molécules d'ARN peuvent être impliquées dans la création de mémoires qui provoquent un réflexe défensif dans l'escargot.

Jusqu'à présent, on a estimé que la mémoire à long terme est conservée dans les synapses neuronales, et que les souvenirs sont consolidés à mesure que ces connexions sont élargies et consolidées. Cependant, ce travail publié dans le magazine eNeuro révèle que le modèle synaptique de la mémoire est trop simple. Il suggère que les changements épigénétiques provoqués par l'ARN non codeur peuvent également être à la base de quelques mémoires à long terme.

Le mécanisme à travers lequel il se produit n'a pas encore été clarifié et les chercheurs ont affirmé qu'ils vont essayer d'identifier quel ARN participe à la création de la mémoire.

Babesleak
Eusko Jaurlaritzako Industria, Merkataritza eta Turismo Saila