Le magazine The Lancet a publié un rapport complet sur l'urgence climatique et la santé, avec une approche systémique. Ils sont parvenus à la conclusion que la prise en compte des crises dans chaque cas entraîne une aggravation des autres et ont proposé que la santé soit au centre de tous.
Le récit tardif de The Lancet est composé d'experts internationaux et multidisciplinaires et a publié ces dernières années un rapport sur le climat et la santé. Celle de cette année est la septième et, comme l’a souligné l’introduction, elle est publiée à l’époque où le monde vit « les chocs systémiques profonds qui restent dans la même phase ». Parmi ceux-ci, l'impact sanitaire, social et économique causé par le COVID-19, l'invasion russe de l'Ukraine et la dépendance excessive à l'égard des combustibles fossiles, dont les effets, en plus d'augmenter, mettent en évidence une augmentation progressive. En conclusion: « affecte les fondements de la santé humaine et du bien-être, rendant la population plus vulnérable aux menaces sanitaires concurrentes ».
Le rapport analyse en détail les rapports de l'urgence météorologique avec la santé, en accordant une attention particulière aux aspects de bien-être, de l'information et de la sécurité, des systèmes de santé, des catastrophes météorologiques, de la consommation de combustibles fossiles et des émissions de gaz, de la diffusion de sources renouvelables, etc.
Pour l'avenir, ils ont présenté une réponse fondée sur la santé, qui est, à leur avis, la meilleure façon de faire face, à côté du climat et des crises énergétiques et de la mortalité : « La transition vers une énergie propre et l’amélioration de l’efficacité énergétique peuvent entraver les effets les plus catastrophiques du changement climatique, tout en étant favorables à la sécurité énergétique et à la relance économique. À leur tour, on éviterait la mort de particules dans l'air produites par les combustibles fossiles (1,2 million de décès par an) et l'égalisation des villes permettrait d'améliorer le bien-être. Tout cela, à son tour, permettrait d'éviter le débordement du service de santé et donc d'offrir un meilleur service.
Parmi les aspects positifs, on peut citer les médias, la communauté scientifique, les entreprises et les autorités nationales, de plus en plus attachées à la santé et au climat d'urgence. Ils estiment en outre que les pays s'efforcent de réduire la dépendance énergétique et de mettre en place des énergies renouvelables. Ils notent cependant que cet engagement doit être mis en œuvre dès que possible.
Le rapport est complété par une plate-forme interactive de visualisation et de suivi des données et des indicateurs mise à la disposition de tous.