Du 15 octobre au 15 décembre de l'année dernière, des chercheurs de différents états ont travaillé à tour de rôle dans le « réseau sur les arbres ». Ce réseau se situait à 30-40 m au-dessus du sol dans la forêt équatoriale du sud du Cameroun.
On y a récolté des échantillons de plus d'une demi-centaine d'espèces végétales, dont environ la moitié avaient des substances actives.
La partie supérieure des forêts est appelée canopie et dans la forêt tropicale elle remplit la fonction de récepteur solaire, étant fonction du même écosystème de toute la forêt. On y trouve des animaux et des plantes peu connues.
Le "réseau des arbres" est l'idée d'un architecte, d'un aéronautique et d'un expert en forêt tropicale. La plate-forme a 600 m2 et a été pris avec un ballon guidable.
Au total, soixante chercheurs de douze états différents se sont alternés pour mener à bien les vingt programmes que contenait la recherche. Tandis que certains mesuraient les échanges de gaz sur les arbres, d'autres chassaient les chauves-souris pendant la nuit. Enfin, il y avait aussi ceux qui désignaient des espèces de fourmis.
La recherche sur les fourmis a été très intéressante. Les fourmis protègent les plantes. Pour cela ils attirent les sucres et les protecteurs des plantes et ceux-ci se nourrissent d'autres insectes.
Les chercheurs ont apporté un chimpanzé à la canopie pour étudier la transmission de virus et de parasites provoqués par des morsures d'insectes.
D'autre part, on a observé que près d'une vingtaine d'espèces étaient porteuses de substances actives et qu'actuellement on essaie de connaître leur structure moléculaire.
La prochaine canopie à étudier sera celle du nord de Bornéo, qui aura lieu au début de 1993.