Les industriels pourront bientôt contrôler leurs échantillons de manière très proche, car la première microscope nucléaire peut déjà être utilisée en France.
Les actions qui peuvent être menées à travers cette micro-onde sont, entre autres, la détection de possibles défauts atomiques dans les composants électroniques, la mesure des effets atmosphériques sur la surface d'un métal et l'évaluation de la composition ou de la distribution de calcium en partie d'un cheveu par rapport aux produits cosmétiques.
La micro-onde a été créée par le centre d'étude nucléaire de Bordeaux. La microfibre un flux d'ions de haute énergie à la surface de l'échantillon, accéléré par un accélérateur de particules. Le flux de particules traverse un diaphragme. Ce diaphragme est en platine iridium, centième d'un millimètre de diamètre et est focalisé par quatre lentilles électromagnétiques qui le réduisent dix fois. Le flux de particules résultant est assez petit pour être introduit dans les composants élémentaires de l'échantillon.
La microanalyse est réalisée à partir
de l'analyse des produits transmis par les particules à la surface de l'échantillon.