Des milliers d'espèces de guêpes pondent leurs œufs sur les chenilles tout en émettant une « toxine » pour que les chenilles se paralysent et que les larves de la guêpe s'en nourrissent. Ces « toxines » sont un fragment d'ADN introduit dans une capsule de protéines. Ils ont donc été classés comme virus. Cependant, cela a généré un débat. Ces toxines ne contiennent pas les protéines utilisées par les virus pour les reproduire.
Des chercheurs du CNRS français ont codifié les gènes de ce fragment d'ADN et ont vérifié que ces gènes sont intégrés dans le génome de la guêpe. En outre, ils ont vu que ces gènes proviennent d'un virus qui avait été capturé par un ancêtre de guêpes il y a cent millions d'années.
Aujourd'hui, la guêpe a besoin d'un virus pour survivre, ce qui aide à pondre des œufs sur ses chenilles. De même, le virus a besoin d'une guêpe pour survivre, car le virus ne peut être répliqué que sur les ovaires de guêpes.