Dans la ville indienne du Bengale, un quart de la population vivant avec le virus du SIDA est un donateur professionnel. Les chercheurs de l'École de médecine de Calcutta ont dénoncé que l'indifférence manifestée par les Institutions sanitaires de l'Inde dans ce problème peut mettre en danger le nouveau projet qui est en cours contre le sida et qui peut être encore plus grave, que tous les dons de sang peuvent devenir incontrôlables.
Plusieurs organisations de santé ont dénoncé que les mesures de sécurité ne sont pas respectées dans les hôpitaux indiens et que le sang qui y arrive est utilisé sans contrôle. En outre, l'état de santé des donateurs n'est pas contrôlé du tout, de sorte que le sang contaminé apparaît dans les hôpitaux partout.
Ainsi, par exemple, il a été dénoncé à plusieurs reprises que la banque gérée par la Croix-Rouge de l'Inde vend du sang contaminé, même si jusqu'à présent aucune preuve n'a été faite. Selon les données fournies par l'équipe de chercheurs de Calcutta, la moitié du sang dans les banques indiennes est capable d'infecter l'hépatite B. Bien que ce soit connu, ils disent que l'utilisation du sang est incontrôlable.