Prêt pour le lancement du nouveau cohete et enchaîné Vega/i

Roa Zubia, Guillermo

Elhuyar Zientzia

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Ed. ESA - J. Huart, 2012

Le premier vol de la fusée Vega est prévu pour lundi et sera lancé depuis Kourou (Guyane française). Actuellement, Vega est le plus petit des trois fusées de l'agence ESA et a été conçu pour mettre en orbite des satellites de recherche. Ils seront des lancements “bon marché” pour encourager la recherche de l'espace. Sur ce vol, par exemple, il mettra en orbite neuf satellites et les experts attendent que la trajectoire de cette fusée particulière soit fructueuse à cet égard.

C'est spécial car cette fusée arrivera sur les orbites où les autres n'arrivent pas. En fait, Vega a la capacité de transporter des satellites en orbite sur des pôles et des orbites basses à moins de 2000 kilomètres. Ces orbites sont intéressantes pour la recherche, surtout pour l'étude de la Terre elle-même de l'espace, mais pas pour la plupart des satellites commerciaux. Par conséquent, la fusée Vega ne sera pas utilisée, par exemple, pour la mise dans l'espace de satellites de télécommunication, l'activité la plus rentable dans le domaine des satellites.

La fusée, longue de 30 mètres et large de 3, se compose de quatre phases. Les trois premiers utilisent du combustible solide et, une fois libérés, la « tête » de la fusée sert de carburant liquide pour entrer en orbite de manière précise.

Sur le vol de lundi, Vega prendra neuf satellites. Le principal est le satellite LAR, un satellite réalisé par l'Agence spatiale italienne pour analyser l'effet de la gravité et la relativité. En outre, pour l'observation de la Terre, il mettra en orbite le satellite ASat-1 et sept petits satellites cubiques, CubeSat. S'il n'y a pas de problème sur ce premier vol, Vega effectuera cinq autres missions avant 2016.

Petit satellite cube PW-Sat. L'un des sept CubeSat sera mis en orbite lors du premier vol de la fusée Vega. Elle a été développée à l'Université technologique de Varsovie. Ed. ESA/A.Reyes

L'Agence spatiale italienne a fait les premiers pas pour la création de la Vega. Le nom lui-même est un acronyme qui vient de: Vettore Europeo di Generazione Avanzata (Fusée Européenne de Transport de Génération Avancée), qui rappelle le nom de la star Vega. Les Italiens ont eu l'idée de faire une fusée à faible coût, qui est celui qui a fait le plus de travail technique et qui est celui qui a apporté le plus d'argent au projet. Au total, il a fallu 25 ans pour développer la fusée et la date de son premier vol a été retardée. Les experts affirment que la première version doit nécessairement être le 13 février, car s'ils ne parviennent pas à tirer, la session suivante aurait trop de retard. C'est précisément parce que depuis Kourou le 9 mars ils vont lancer la fusée Arianne 5 et ce lancement va avoir la priorité avec Vega, car il doit porter un nouveau module pour l'ISS. La possibilité de lancer la Vega est dans quelques jours. Le compte à rebours a été lancé.

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