La fièvre est un mécanisme important de lutte contre les infections, en particulier chez les animaux de sang chaud, car elle améliore le rôle des lymphocytes T. Maintenant, dans une étude publiée dans la revue PNAS, les chercheurs ont montré que les vertébrés de sang froid chauffent également le corps pour obtenir cet effet. Pour ce faire, ils se déplacent dans des eaux chaudes, ce qui est connu comme une fièvre comportementale ou une fièvre comportementale.
Les chercheurs ont montré ce comportement avec le tilapia du Nil, qui a été lancé à l'attaque. En particulier, il a été observé que les tilapias infectées par la bactérie Edwardsiella piscicide sont dirigées vers la zone où l'eau est la plus chaude et cessent de manger. Ainsi, l'énergie est orientée contre l'infection, et en outre, l'augmentation de la température provoque des changements dans le système immunitaire: la production d'enzymes qui détruisent les lymphocytes T est ralentie, la transcription de l'oxyde nitrique (c'est un puissant antimicrobien) est augmentée et des protéines sont générées qui provoquent l'inflammation. En outre, les températures élevées empêchent la croissance de certains virus et bactéries.
Ils ont également expliqué que cette stratégie de réchauffement corporel s'est développée des millions d'années avant l'apparition des animaux de sang chaud.
Enfin, ils ont rappelé que l’augmentation de la température corporelle (par la fièvre ou le déplacement vers des endroits chauds) est essentielle pour améliorer la fonction immunitaire et lutter contre les infections.