L'érosion de la surface terrestre est plus influencée par les activités humaines que par tous les processus naturels. Des chercheurs de l'Université du Michigan aux États-Unis ont comparé les taux d'érosion préhistorique avec ceux dérivés de l'activité humaine, en tenant compte de la charrue de la terre, la création de champs et les travaux de construction. Et cela a été le résultat.
Pour connaître le taux d'érosion dans la nature, on a mesuré la roche sédimentaire accumulée au cours des 500 millions d'années. Les calculs concluent qu'avant l'apparition de l'homme la surface terrestre a été érodée 24 m par million d'années. L'homme, quant à lui, a érodé la surface terrestre de 360 m par million d'années, ce qui suppose un taux d'érosion 15 fois supérieur à celui des processus naturels.
Ses conséquences ne sont pas négligeables. Par exemple, à l'avenir, il existe un risque de manquer de terres agricoles si ce taux d'érosion est maintenu.