Une étude menée à l'Université de Tolosa (France) révèle qu'une protéine sécrétant des cellules graisseuses est directement liée au développement du cancer de la prostate. Des études visant déjà une relation entre l'obésité et l'agressivité du cancer de la prostate ont clarifié le mécanisme sous-jacent.
Le travail a été publié dans la revue Nature Communications. Il est expliqué que la clé est une protéine sécrétée par les pourcentages adipocytes de graisse autour de la prostate, la chimioquine appelée CCL7. Cette chimioquine est associée au récepteur CCR3 exprimant les cellules cancéreuses de la prostate, ce qui implique la migration et l'expansion des cellules cancéreuses.
Bien que la recherche a été effectuée sur les cellules et les souris, les chercheurs ont affirmé que les humains sécrètent également cette protéine et qu'il a un récepteur. De plus, en analysant les échantillons de personnes atteintes de cancer de la prostate humaine, on constate que le cancer des récepteurs CCR3 est plus mauvais que celui des autres.
Mais ils ont également montré autre chose: Si la liaison entre le Kit CCL7 et le récepteur CCR3 est difficile, la diffusion s'arrête. Ainsi, il est avancé que la recherche peut être utile pour rechercher de nouveaux traitements contre le cancer de la prostate.