Un type de poisson tropical d'eau douce peut être donateur à l'avenir pour les diabétiques. Des scientifiques canadiens veulent manipuler génétiquement le tilapia pour ensuite transplanter les cellules dans le pancrease des malades.
Pendant des années, les scientifiques cherchent des formules pour guérir le diabète. Le principal défi a porté sur la transplantation de l'île de Langerhans, malade de diabétiques, qui jusqu'ici obligeait les patients à ingérer des médicaments immunosuppresseurs pendant les transplantations, mais qui peuvent causer d'autres maladies.
Pour résoudre le problème, les scientifiques ont pensé à devenir des donateurs. Le meilleur donateur, en théorie, est le porc, mais pour une seule greffe il faut beaucoup de porcs. Un million de porcs sont nécessaires chaque année pour la guérison de 10.000 diabétiques, qui doivent être soignés pendant de longues périodes dans des situations particulières. Tout cela augmente considérablement les coûts.
Des scientifiques canadiens testent la tilapia avec du poisson. Ce poisson a deux pancréas et l'un d'eux peut fabriquer des cellules. Cependant, ils ont trouvé l'inconvénient que l'insuline du poisson et celle de l'être humain contient 17 acides aminés différents (celui du porc n'en a qu'un autre que celui de l'homme). Pour y remédier, les scientifiques ont introduit l'insuline humaine dans les œufs de poisson.