L'ADN le plus ancien avait jusqu'à présent un million d'années. Il a été extrait d'un os d'un mammouth sibérien. À Oain, ils ont réussi à sauter il y a deux millions d'années avec l'ADN extrait des sédiments du Groenland. L’étude, publiée dans la revue Nature, a particulièrement influencé la méthodologie, que les auteurs considèrent comme un outil précieux pour connaître les anciens écosystèmes et pour mettre en évidence l’évolution des espèces.
En effet, dans des sédiments d'il y a deux millions d'années, ils ont collecté l'ADN de la région et identifié de nombreuses espèces qui n'avaient pas été identifiées dans les restes de fossiles et de polypes d'alors: la grande diversité des plantes; les ancêtres du Pléistocène et des animaux actuels (lièvres, mastodines, rennes et oies, entre autres); les espèces marines, comme les crêtes et les crêtes. Ils soulignent que cet écosystème n'a pas d'équivalent en ce moment.
Selon les chercheurs, la température de l'époque était similaire à celle attendue à l'avenir en raison du réchauffement climatique. L'analyse de l'évolution des espèces d'alors est donc utile pour prédire ce qui peut se produire. Ils ont également mis en garde: le climat a progressivement changé et le changement actuel est beaucoup plus rapide.
Ils espèrent par ailleurs que la méthode sera valable pour une utilisation dans d'anciens gisements africains et pour obtenir des informations précieuses sur l'évolution humaine.