Pour enquêter sur les ouragans, des scientifiques de la NASA prélèvent des échantillons d'air à travers des avions et dans les échantillons prélevés en 2010 ont trouvé une surprise. Il y avait beaucoup de bactéries dans cet air qui était à 10 kilomètres. Beaucoup plus que prévu. 20% des particules recueillies étaient des bactéries. Au total, 314 types de bactéries ont été trouvés.
On n'a pas beaucoup étudié les communautés de micro-organismes qui vivent dans l'air, sinon de l'intérieur des bâtiments. Mais il est connu qu'il y a des bactéries qui vivent dans l'air et que les vents expulsent encore plus. Il se démarque dans les tempêtes et les ouragans. C'est ce que les chercheurs ont découvert, c'est-à-dire que ces phénomènes météorologiques s'étendent dans l'atmosphère et peuvent dépasser 10 kilomètres.
Les avions ont reçu de l'air avant, pendant et après les ouragans. Des recherches sur les ouragans ont été effectuées sur le golfe du Mexique, la mer des Caraïbes, l'océan Atlantique et la zone terrestre des États-Unis. Tout cet air a été analysé par les microbiologistes du Georgia Institute of Technology.
Cette étude, outre les populations bactériennes présentes dans l'atmosphère supérieure, vise à analyser leur incidence sur la météorologie. En définitive, les particules dans l'air interviennent dans la formation des nuages; sur leur surface on commence à condenser l'eau, on condense plus d'eau autour de cette eau liquide (ou solide), etc. jusqu'à former le nuage lui-même. Cette participation des particules est appelée processus de nucléation. Les échantillons de la NASA ont montré, par exemple, que les bactéries peuvent atteindre une hauteur où il ya peu de particules de poussière, provoquant la nucléation et contribuant à la longue à la formation de nuages. Maintenant, et surtout après avoir analysé l'air reçu par la NASA, les météorologues veulent étudier cela. Vous devrez peut-être tenir compte de l'action de petites bactéries dans la formation d'ouragans géants.