Des physiciens du MIT (Massachusetts Institute of Technology) viennent de créer un «atome artificiel» sans noyau et totalement plat. L'électron chargé négativement sur les atomes normaux attire les noyaux centraux positifs, mais les «atomes artificiels» ne sont qu'un ensemble d'électrons. Le champ électrique produit par la différence de potentiel générée à l'intérieur d'un semi-conducteur est le moteur des électrons.
Ces petits ensembles d'électrons apparemment ne ressemblent pas aux atomes réels. Ils sont beaucoup plus larges (100 nanomètres de large et les atomes naturels ne sont que 0,3 ou 0,4 nanomètres) et se trouvent au centre des atomes réels (entre une couche d'arseniure de gallium).
Les atomes artificiels, quant à eux, sont plats et limités à déplacer les électrons dans une couche atomique. Cependant, les forces qui supportent ces électrons sont les mêmes que celles supportées par les électrons de l'atome réel, c'est-à-dire le potentiel central attire et les électrons se modifient entre eux. C'est pourquoi les atomes artificiels sont si intéressants.
On peut dire que ce sont des laboratoires microscopiques pour effectuer des essais qui ne peuvent pas être effectués avec des atomes réels. On pourra mesurer l'énergie nécessaire pour l'incorporation ou l'extraction d'un électron, ou vérifier de manière contrôlée les prédictions de la mécanique quantique.