Deux chercheurs de l'Université de Purdue concluent qu'un seul exemplaire de poissons transgéniques peut détruire toute une population. Pour la recherche, Oryzias latipes a introduit au poisson japonais le gène humain hGH, qui se trouve dans l'esprit de l'hormone qui contrôle le rythme de croissance et la taille. Les poissons avec ce gène mûrissent avant et pondent beaucoup plus d'oeufs. Cet avantage permet au gène hGH de se développer rapidement dans toute la population piscicole, en disparaissant rapidement le matériel génétique original de la population.
Mais par rapport aux poissons transgéniques et aux poissons "normaux", seuls les deux tiers des premiers survivent à maturité. Par conséquent, la propagation du gène hGH conduit à une diminution de la population et, dans un sens extrême, à la disparition possible de la population. Pour vérifier l'hypothèse, les chercheurs ont réalisé une simulation par ordinateur dans laquelle 60 exemplaires transgéniques ont été ajoutés à une population de 60.000 poissons. Le modèle a annoncé la disparition de la population en 40 générations. Un seul poisson transgénique peut avoir le même effet si cela prend assez longtemps.
La découverte est importante car plusieurs groupes de recherche britanniques montrent en saumon le gène hGH.