Bien que la langue maternelle est oubliée, il reste dans le cerveau

Etxebeste Aduriz, Egoitz

Elhuyar Zientzia

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Ed. Thomas Perkins/350RF

Avec une expérience avec des enfants chinois adoptés par des locuteurs français, les chercheurs canadiens ont montré que, tout en oubliant la langue maternelle, le cerveau continue à y répondre. Le travail a été publié dans le magazine PNAS.

Ils ont réalisé une expérience avec 48 enfants et jeunes âgés de 9 à 17 ans. Parmi eux, certains sont nés au Canada et des locuteurs français monolingues; d'autres nés en Chine, adoptés par des locuteurs français avant l'âge de 3 ans et oubliés du chinois, des locuteurs français monolingues; et enfin ceux adoptés comme les précédents mais qui ont continué avec le chinois et donc bilingues. Ils ont tous mis des sons typiques du chinois et non français, tout en suivant l'activité neuronale du cerveau.

Ceux qui ont écouté le chinois depuis sa naissance, ont oublié ou non, ont montré une activité neuronale similaire: les cercles temporels gauche et droite ont été activés. Ceux qui n'ont reçu que le français de naissance ont été activés que celui de droite. Ainsi, les chercheurs ont conclu que la première langue à apprendre, même si elle est oubliée, laisse une trace dans le cerveau.
Image de l'activité cérébrale en entendant les sons du chinois. De gauche à droite, monolingues qui n'ont reçu que le français de naissance, monolingues qui ont reçu le chinois à la naissance mais qui ont oublié, et bilingues avec le français et le chinois. Ed. Jen-Kai Chen
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